Comme toute articulation, les surfaces articulaires du genou sont recouvertes de cartilage. Ce cartilage permet le glissement des surfaces osseuses les unes par rapport aux autres et permet l'absorption des contraintes osseuses.
Lors d'un choc, de traumatismes répétitifs, ou encore suite à des problèmes d'ostéochondrite lors de la croissance, le cartilage peut être abîmé. La lésion cartilagineuse peut-être plus ou moins étendue, elle emporte régulièrement un petit fragment osseux avec elle. La lésion peut rester accrochée ou constituer un fragment libre qui bouge dans l'articulation. Cette lésion cartilagineuse est responsable de douleur, de blocage, d'instabilité, et de gonflement articulaire.
Le cartilage est un tissu avec un pouvoir de régénération très limité. Une lésion partiellement détachée ou libre ne cicatrise quasiment jamais seule.
Une petite lésion peut-être initialement traité médicalement. Une chirurgie sera proposée en fonction du type de la lésion et de l'évolution des douleurs.
L'objectif de la chirurgie est de restituer une surface articulaire la plus normale possible, pour soulager les douleurs et limiter l'usure à long terme.
En cas de lésion récente large et profonde, une refixation peut être réalisée. Le fragment est repositionné à son emplacement anatomique, il est ensuite fixé par une vis pour assurer la tenue.
En cas de lésion très petite, une excision simple et une régularisation des bords sont alors réalisées.
En cas de lésion plus ancienne, ou non réparable, deux procédures sont envisageables, en fonction de la localisation et de l'étendue de la lésion.
Ces différentes techniques peuvent être réalisées sous arthroscopie ou à ciel ouvert selon la localisation de la lésion. Elles se pratiquent sous anesthésie loco régionale ou générale, c'est l'anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure solution en fonction de votre état de santé.
La rééducation avec un kinésithérapeute est débutée dès le postopératoire immédiat. Le but est de conserver la souplesse et la force musculaire du genou.
En cas de refixation ou de mosaïcplastie, une décharge peut être préconisée pour trois semaines. La reprise du travail est effectuée en général deux mois après la chirurgie, et cela en fonction de votre profession. La conduite est souvent envisageable après un mois.
Quelque soit la technique, la reprise des activités sportives sera effectuée quatre à six mois après la chirurgie.
En plus des risques communs à toute chirurgie et à toute anesthésie, il existe quelques risques spécifiques à cette chirurgie :
Cette liste ne constitue pas une liste exhaustive. Chaque cas particulier et chaque complication seront expliqués lors de la consultation.
Quelle que soit la procédure, la disparition des blocages, du gonflement et de l'instabilité est souvent rapide après la chirurgie. La cicatrisation de la fixation d'un fragment est très bonne dans plus de 80 % des cas.
Pour les microfractures et la mosaicplastie, les résultats sont très encourageants dans plus de 80% des cas, surtout lorsque la lésion est fémorale.
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